Post by Admin on Jan 28, 2017 12:01:55 GMT
Comment convaincre de l’idée du repentir des terroristes s’apprêtant à rentrer au bercail?
Le chef du mouvement Ennahdha, ayant toujours plaidé la repentance pour les jihadistes ayant admis leurs forfaits, semble avoir trouvé un argument de taille dans la « décennie noire » que l’Algérie a traversé durant les années 90.
Dans un entretien accordé au journal « Al Khabar » à l’occasion de sa visite en Algérie, Rached Ghannouchi a exhumé le spectre de la guerre civile algérienne assurant ne pas vouloir voir se reproduire le même scénario en Tunisie.
« L’Algérie a concédé un lourd tribut avant de parvenir à la conviction d’une réconciliation nationale nécessaire », (…) « L’opinion tunisienne n’est sans doute pas prête à accepter un compromis qui a nécessité un courage comme celui dont a fait preuve le président Bouteflika« , a déclaré le président du mouvement Ennahdha.
« Après que la loi ait été appliqué sur ces jihadistes, après que ces derniers se soient rendus à l’évidence et au désespoir des combats perdus, il faudra réfléchir à ouvrir la porte de la repentance pour ceux ayant la volonté de tourner le dos à leurs crimes », a estimé Rached Ghannouchi.
Le président d’Ennahdha a souligné que l’Algérie a accepté d’engager le dialogue et de se réconcilier avec une communauté qui s’est exclue de la communauté nationale en reniant tout ce qui la fond.
« L’Algérie a négocié avec des personnes ayant levé les armes contre l’armée et la police et les a réinséré dans la société, cela s’est fait au prix de grands sacrifices (…) « Je ne pense pas qu’il est nécessaire que la Tunisie en arrive là pour se persuader qu’il serait plus raisonnable de raison garder et d’encourager à la repentance ceux ayant manifesté ce désir, a indiqué Rached Ghannouchi.
« En Tunisie, le bât blesse, le ressentiment est fort. Et dans une société où la violence n’a jamais fait de dégâts, le retour de ces terroristes représente un défi pour le sentiment d’appartenance et dignité nationales », reconnaît, néanmoins, Rached Ghannouchi.
Le président d’Ennahdha affirme qu’il faut s’accorder du temps pour se résoudre à l’idée de la repentance, faute de quoi une guerre civile aurait lieu.
Le chef du mouvement Ennahdha, ayant toujours plaidé la repentance pour les jihadistes ayant admis leurs forfaits, semble avoir trouvé un argument de taille dans la « décennie noire » que l’Algérie a traversé durant les années 90.
Dans un entretien accordé au journal « Al Khabar » à l’occasion de sa visite en Algérie, Rached Ghannouchi a exhumé le spectre de la guerre civile algérienne assurant ne pas vouloir voir se reproduire le même scénario en Tunisie.
« L’Algérie a concédé un lourd tribut avant de parvenir à la conviction d’une réconciliation nationale nécessaire », (…) « L’opinion tunisienne n’est sans doute pas prête à accepter un compromis qui a nécessité un courage comme celui dont a fait preuve le président Bouteflika« , a déclaré le président du mouvement Ennahdha.
« Après que la loi ait été appliqué sur ces jihadistes, après que ces derniers se soient rendus à l’évidence et au désespoir des combats perdus, il faudra réfléchir à ouvrir la porte de la repentance pour ceux ayant la volonté de tourner le dos à leurs crimes », a estimé Rached Ghannouchi.
Le président d’Ennahdha a souligné que l’Algérie a accepté d’engager le dialogue et de se réconcilier avec une communauté qui s’est exclue de la communauté nationale en reniant tout ce qui la fond.
« L’Algérie a négocié avec des personnes ayant levé les armes contre l’armée et la police et les a réinséré dans la société, cela s’est fait au prix de grands sacrifices (…) « Je ne pense pas qu’il est nécessaire que la Tunisie en arrive là pour se persuader qu’il serait plus raisonnable de raison garder et d’encourager à la repentance ceux ayant manifesté ce désir, a indiqué Rached Ghannouchi.
« En Tunisie, le bât blesse, le ressentiment est fort. Et dans une société où la violence n’a jamais fait de dégâts, le retour de ces terroristes représente un défi pour le sentiment d’appartenance et dignité nationales », reconnaît, néanmoins, Rached Ghannouchi.
Le président d’Ennahdha affirme qu’il faut s’accorder du temps pour se résoudre à l’idée de la repentance, faute de quoi une guerre civile aurait lieu.